Draguer sur Facebook ou Meetic ? Gare à la proxémie !
Draguer sur Facebook, courtiser sur la toile, aujourd’hui, tout le monde, ou presque, s’y exerce. Que ça soit sur les réseaux sociaux, Facebook, Instagram, pour ne citer qu’eux, ou sur les sites de rencontres, Meetic et consorts, les histoires d’amour d’une vie ou d’un soir débutent, parfois, en mode 2.0. Mais les ressorts sont-ils toujours les mêmes ? Drague-t-on de manière similaire sur un site de rencontre ou un réseau social comme Facebook ? La réponse est non. Proxémie oblige.
Draguer sur Facebook peut être intrusif
Quand on s’inscrit sur un site de rencontres pour séduire, les motivations sont limpides : on recherche l’autre, un homme ou une femme, dans l’objectif de passer du virtuel au réel. Et l’autre a exactement le même dessein. Pas d’ambiguïté : « Je sais que tu veux être séduit(e), tu me plais, je vais faire en sorte de te séduire ». Par contre, sur un réseau social dit généraliste comme Facebook, cette clarté n’existe pas. On peut craquer sur untel sans savoir si cette personne est célibataire ou tout simplement souhaite être séduite. Tenter de courtiser peut alors être un acte intrusif.
Draguer sur Facebook ou l’intrusion dans la sphère personnelle
Une femme marche dans la rue. Un homme la regarde, se trouble et décide de l’aborder dans l’espoir de l’inviter à boire un verre et plus si affinité. Il ignore si cette femme est disponible – pour lui ou pour un autre – mais veut croire qu’il a ses chances. Début banal d’une scène de drague. Sera-t-on témoin d’une belle histoire d’amour ? Nul ne le sait et ce n’est pas, ici, la question. Ce qui importe de comprendre dans ce cas, c’est l’action de pénétrer dans la sphère, l’espace personnel d’une femme – ou d’un homme ! – alors que le dragueur – ou la dragueuse ! – n’y a pas été invité(e). Périlleux et délicat non ? Et bien c’est sur ce même postulat que doit se construire la drague sur les réseaux sociaux. Pour savoir comment draguer sur Facebook une fille ou un garçon, il faut absolument prendre en compte que je pénètre sa bulle intime. Bref que je marche sur des œufs et dois montrer patte blanche.
La proxémie sur les réseaux sociaux !
La proxémie, en psychologie, est l’étude des distances sociales. En effet nous construisons inconsciemment autour de nous une bulle, un paramètre de sécurité. Pour parler simplement nous avons un besoin (qui varie selon les personnes) d’instaurer un espace, une distance entre nous et les autres. Cet espace violé peut enclencher des émotions fortes voire une répulsion. On se sent menacé. Bien sûr, au premier abord, difficile d’envisager la proxémie sur les réseaux sociaux ; on serait même tenté de parler d’oxymore. Et pourtant n’y a-t-il pas quelque chose à méditer à ce niveau pour aborder, charmer, draguer une personne quand on s’immisce, quand on s’introduit dans son univers virtuel ?
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Comment draguer sur Facebook ? Avec subtilité !
Sur un site de rencontre, j’écris un profil et partage mes photos. Je le fais dans l’ambition de séduire, d’intriguer, de me faire remarquer. Je le fais sciemment pour qu’une personne ait envie de me séduire. Dont acte. Mais quand je crée ma page Facebook, mon compte twitter, mon espace Instagram, ma motivation première est de partager avec mes amis, mes proches, mes photos, mes idées, ma sensibilité, bref une partie de mon univers personnel (pour Twitter reconnaissons que l’aspect intime est moindre). Et de découvrir les univers de mes proches. Je ne suis pas là pour draguer ou être dragué(e), du moins pas initialement. J’évolue dans un monde familier. Aussi, lorsqu’une personne étrangère s’invite dans ce cocon, j’attends d’elle – si du moins je ne la repousse pas d’emblée – une subtilité dans l’approche, une forme de politesse, une humilité en quelques sortes. Alors comment utiliser les “like” et autre “poke” pour une prise de contact subtile et ciblée ? En d’autres termes comment procéder pour faire un petit “toc toc” avenant contre l’écran de celle ou celui que vous voulez approcher ? Chacun jugera.
Un point commun entre les réseaux sociaux et sites de rencontres
Le virtuel, c’est ce qui est fondamentalement commun aux réseaux sociaux et aux sites de rencontres. Et dans le domaine de la drague, ce virtuel autorise à tout. L’autre peut être envisagé comme un kleenex. Caché derrière mon écran et mon pseudo, je peux charmer avec de gros sabots, être injurieux si je suis en échec et jeter l’autre comme je l’ai approché : sans ménagement. De nombreuses femmes, hélas, peuvent témoigner de la vulgarité de certains dragueurs de pacotille (pour ne pas dire autre chose…). Mais ce type de “violence” sur un site de rencontre fait partie, pourrait-on dire, du jeu ; par contre, sur une page Facebook, ce peut être plus perturbateur. Encore une fois parce qu’il y a une part de moi qui touche au domaine de l’intime sur ma page…
Les choses évoluent dans la drague 2.0
Malgré tout, on voit que la drague évolue sur les réseaux sociaux. D’ailleurs on peut lire dans certains articles online que Facebook et compagnie sont plus sollicités que les sites de rencontres. La raison ? Les réseaux sociaux permettent de rencontrer des personnes qui évoluent dans le même cercle que soi. Des ami(e)s d’ami(e)s en quelques sortes. Avec une possibilité plus forte, donc, de partager des affinités. Cette évolution, en fait, est tout à fait logique : les réseaux sociaux, aujourd’hui, font partie intégrante de la vie des gens. Et au niveau relationnel, ils sont la vie normale. On comprend mieux pourquoi Facebook s’est aventuré à son tour dans la mise en relation des cœurs solitaires…
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